STATIONNEMENT A CAVALAIRE : IMPACT DES NOUVELLES RÈGLES NATIONALES

Bonjour à tous, Les nouvelles règles nationales interdisant le stationnement à proximité élargie des passages piétons d’ici 2026 vont entraîner la suppression d’un grand nombre de places dans l’ensemble des communes françaises. À Cavalaire, cette obligation intervient alors que plusieurs projets municipaux, notamment la requalification du port et du Cœur de ville, prévoient déjà la suppression de plus de 200 places de stationnement, accentuant les tensions dans un centre-ville déjà fragile.

Ce contexte suscite d’autant plus d’inquiétude que la commune connaît une fréquentation saisonnière très élevée et reste largement dépendante de l’usage de la voiture pour les habitants comme pour les visiteurs, faute d'une politique concrète de mobilité.

Parking du centre-ville de Cavalaire (ancien stade municipal)

UN MANQUE D'ANTICIPATION QUI FRAGILISE AUJOURD'HUI LA VILLE

Les premières études du projet Cœur de ville recommandaient la création d'au moins 500 places de stationnement, comme l’indique un document officiel approuvé par les élus (voir programme Coeur de ville sur notre page Données publiques). Cette capacité devait permettre de soutenir l’activité du centre-ville et accompagner la transformation urbaine (pistes cyclables, végétalisation, accessibilité des trottoirs aux poussettes et fauteuils roulants) et absorber les flux touristiques.

Les élus ont retenu un scénario fortement revu à la baisse, supprimant plus de 200 places (parking de seulement 290 places, dont de nombreuses places réservées aux véhicules de la mairie) par rapport à cette recommandation. Une décision qui, combinée aux nouvelles contraintes nationales, accentue le déficit de stationnement à Cavalaire.

Dans le même temps, sur les 11 dernières années, plus de 1 000 logements ont été autorisés par la mairie et les élus, densifiant la ville et venant saturer certains quartiers résidentiels sans que les infrastructures, et notamment le stationnement, n’aient été adaptées en conséquence. Un déséquilibre que de nombreux habitants dénoncent aujourd’hui.

Ces choix successifs illustrent une absence d’anticipation : depuis plus de dix ans, aucune politique structurelle de stationnement n’a été engagée. Le stationnement anarchique s'est aussi développé dans divers quartiers. La seule annonce notable, pour un parking sous les boulodromes de la mairie (programme électoral de 2014, consultable sur notre page Données publiques), est restée une promesse de campagne non réalisée.

Pourtant, un principe devrait guider toute gestion publique : gouverner, c’est prévoir.

DES CONSÉQUENCES DIRECTES POUR LE QUOTIDIEN DES HABITANTS

La suppression cumulée de places, conjuguée à la densification résidentielle, entraînera inévitablement :

• une pression accrue sur les quartiers,

• des difficultés d’accès au centre-ville,

• une dégradation de l’attractivité commerciale,

• une hausse des stationnements anarchiques,

• une diminution de la qualité de vie, notamment en période estivale.

Le stationnement n’est pas un simple détail technique : il conditionne l’organisation de la ville, l’activité économique et la sérénité du quotidien.

UNE VISION D'AVENIR : UN VRAI PARKING DE 500 PLACES

Pour sortir durablement de cette situation, une vision constructive existe. Elle repose sur un choix clair : réaliser enfin un véritable parking de 500 places en centre-ville à la place du projet Coeur de ville, sur une partie de l'ancien stade, comme initialement recommandé, (avec des places réservées pour les résidents du centre-ville et les commerçants). Mais aussi acquérir des terrains avant les promoteurs grâce au droit de préemption de la mairie, pour créer différents parkings publics en fonction des opportunités. Un tel équipement permettrait de :

• sécuriser l’avenir du centre-ville,

• absorber la hausse de population et les pics touristiques,

• libérer l’espace public,

• soutenir les commerces,

• préparer une mobilité plus fluide et plus durable.

Car la mobilité ne se construit pas à travers des annonces, mais par des décisions concrètes et des infrastructures solides. C’est seulement ainsi que pourront émerger de vraies alternatives : pistes cyclables, cheminements piétons confortables, zones apaisées et solutions de mobilité douce crédibles.

Cette approche pragmatique et anticipée doit guider l’avenir de Cavalaire : une ville attractive, accessible, équilibrée, une ville qui choisit d’agir plutôt que de subir. Retrouver ici un article sur le sujet des nouvelles règles nationales : France info

Cavalaire, notre commune