RETOUR SUR LE 2 OCTOBRE
- cavalairenotrecomm
- 4 oct.
- 3 min de lecture
Communiqué de Nicolas Rodriguez suite au Conseil municipal du Jeudi 2 octobre 2025
"Hier, je me suis senti fier ! Fier d’être Cavalairois.
Fier de voir notre ville rassemblée, vivante et unie pour défendre son avenir.
Je tiens avant tout à remercier chaleureusement toutes les personnes présentes devant la mairie, puis dans la salle du Conseil municipal, si pleine que beaucoup ont dû rester debout.
Voir, côte à côte, résidents permanents et secondaires, actifs et retraités, unis et engagés dans une démarche pacifique et constructive, m’a profondément touché.
Ce moment a confirmé, s’il en était besoin, que l’engagement que j’ai pris en déclarant ma candidature n’était pas vain. Vous êtes nombreux à penser que l’avenir de Cavalaire ne doit pas s’écrire dans le béton, mais dans une vision durable, respectueuse de notre identité et tournée vers demain.
La démocratie, c’est avoir le choix.

Je souhaite aussi remercier celles et ceux qui me soutiennent, qui m’entourent et qui s’engagent, avec conviction et détermination, à mes côtés.
Ces dernières années, la politique a été salie, en France comme à Cavalaire.
Hier soir, des propos diffamatoires ont été tenus à mon égard par certains élus, tandis que d’autres, siégeant au Conseil municipal, affirmaient « ne pas faire de politique ».
Je comprends qu’ils puissent ne pas en être fiers, car, pratiquée ainsi, la politique se dénature. Mais être élu, c’est bien « faire de la politique », c’est assumer une fonction.
C’est être fier de servir ses concitoyens dans le cadre d’un engagement au service des autres, et certainement pas se considérer investi d’un chèque en blanc pour six ans, comme l’équipe en place le pense et l’a encore rappelé hier soir.
Je tiens également à saluer le courage de M. Stéphane Eluere pour son discours empreint de vérité et de sincérité. Avec sa fille, dont il a annoncé hier soir la démission en même temps que la sienne, il rejoint la liste grandissante de ceux qui ont préféré dire stop et quitter ce Conseil municipal, qui ne porte plus la politique pour laquelle il a été élu.
Bien sûr, je regrette que la sagesse et la responsabilité dont ils ont fait preuve aient fait défaut aux autres élus, tant dans leurs votes que dans leurs propos.
Comme je l’ai rappelé hier, les élections ne se jouaient pas ce jeudi 2 octobre 2025.
En revanche, l’avenir de Cavalaire restera entaché par cette date, qui marque le gaspillage de l’argent gagné à la sueur des Cavalairoises et des Cavalairois.
C’est désormais à la justice de prendre le relais, pour dire stop à la démesure et à l’irresponsabilité.
Si moins de trente élus peuvent prétendre imposer leur projet à des milliers d’administrés qui y sont opposés, trente recours seront bien suffisants pour les en empêcher.
Merci enfin pour vos nombreux messages de soutien face aux attaques personnelles dont j’ai été la cible.
Ma conception de la politique reste intacte et le demeurera toujours : vérité, transparence et respect. Des valeurs qui ont cruellement manqué hier soir, dans une salle où j’étais soumis au silence, conformément aux règles de l’institution, mais qui, j’en suis convaincu, guideront notre avenir commun.
Ce que je retiens avant tout, c’est l’énergie, la détermination et la solidarité qui se sont exprimées hier soir. Cavalaire peut être fière de ses habitants, de ses commerçants, de son tissu associatif, de cette volonté collective de préserver notre ville et de construire ensemble un avenir meilleur.
Hier soir, j’ai vu une ville debout, digne et courageuse. Et je sais désormais que Cavalaire a toutes les forces en elle pour écrire une autre histoire.
Une histoire où l’intérêt général primera toujours sur les intérêts particuliers.
Une histoire où chaque voix comptera et où la parole des habitants retrouvera toute sa place.
Une histoire faite de justice, de dialogue et d’union, où l’avenir de Cavalaire se décidera avec ses habitants, et non contre eux.
C’est à cette histoire que je vous propose de contribuer, ensemble, avec confiance et détermination."
Nicolas Rodriguez


