LES RÉSIDENTS CAVALAIROIS MÉRITENT LA VÉRITÉ
- cavalairenotrecomm
- 15 oct.
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Dernière mise à jour : 30 oct.
Droit de réponse de Nicolas Rodriguez, à Philippe Léonelli, suite aux publications de Var-Matin les 7 et 15 octobre 2025 (publications disponibles à la fin de cet article.) :
"Alors que les mensonges ne cessent d’être répandus par M. Léonelli et son équipe, je vais une nouvelle fois rétablir la vérité et, comme je vous y ai habitués, avec des éléments factuels et vérifiables.
Dans les années 80, Louis Foucher, alors conseiller municipal, a fait respecter les règles du Conseil municipal, en révélant des manquements majeurs du Maire de l’époque, M. Paulin Léonelli. Cela avait conduit le Conseil des ministres à démettre de ses fonctions de Maire, le père de Philippe Léonelli, un an avant les élections de 1983. Cette procédure est très rare, car uniquement appliquée dans des situations très graves. Mais je ne les développerai pas ici, car je n’ai aucun intérêt pour ces querelles du passé.
Moi, je regarde l’avenir de Cavalaire.
Cependant, il est important aujourd’hui de rappeler la vérité sur les deux mandats de Philippe Léonelli et sur mon passage au sein de la mairie de Cavalaire.
Lorsque je me suis investi dans le projet Cœur de Ville en 2018, c’était avant tout pour les Cavalairoises et les Cavalairois, et pour mettre mes compétences d’architecte au service de ma ville, pas pour Philippe Léonelli, que je connaissais à peine, pour avoir fréquenté sa boîte de nuit, le Cacabaria, quelques années auparavant.
Quand j’ai quitté mes fonctions en 2022, ce projet atteignait 39,7 millions d’euros, incluant le Cœur économique. Vous pouvez d’ailleurs le constater dans la délibération du 24 juin 2021, qui est en ligne sur notre page Données publiques.
Aujourd’hui, il dépasse les 60 millions d’euros, sans même ce Cœur économique.
Et pourtant, Philippe Léonelli ose affirmer que « le montant estimé du projet à l’époque était
strictement identique à celui d’aujourd’hui ».
Alors, pourquoi continuer à mentir ? Encore des mensonges, toujours des mensonges…
Je ne comprends pas cette volonté des élus du Conseil municipal de Cavalaire de tromper en
permanence les habitants de notre commune.
Certes, les élus dissimulent aujourd’hui de nombreux documents aux habitants et aux plaisanciers, mais croire que je n’ai pas accès aux délibérations du Conseil municipal est révélateur d’une grave incompétence du Maire actuel et de son entourage.
Relisons son programme de 2014, et notamment la page 17, où Philippe Léonelli promettait de
répondre aux besoins en logements des locaux, de construire une piscine municipale et un grand
parking, sur l’ancien stade. Rien de tout cela n’existe dans le projet actuel.
En 2020, il annonçait un lancement des travaux dès 2021, pour 39,7 millions d’euros.
Mais le projet a dégénéré, et je ne pouvais plus le cautionner.
C’est pour cela que j’ai quitté la mairie en mars 2022, bien avant la sélection de l’architecte de la tour, intervenue en octobre 2022.
Je n’ai rien à voir avec ce projet, dont la conception et la direction ne m’appartiennent pas.
Je ne pouvais plus défendre auprès des habitants une vision aussi éloignée de ce que je croyais juste pour Cavalaire.
Le maire a préféré écarter les personnes compétentes autour de lui pour s’entourer d’une cour
docile. Il n’écoutait plus personne. J’ai préféré partir.
Son ego ne l’a jamais supporté, car il ne tolère ni refus ni contradiction.
Le pouvoir l’a changé, il n’est plus l’homme que j’ai connu en 2018, lorsque je lui ai proposé de
l’accompagner pour notre commune.
La démission de l’opposition municipale en 2020 l’a profondément changé.
Il a toujours agi comme un éternel opposant, incapable de se comporter en maire responsable. Mais sans opposition, cela ne fonctionnait plus. Les démissions des élus de sa liste se sont d’ailleurs multipliées depuis 2020.
Et sans son opposante, il s’est perdu, et il a perdu Cavalaire avec lui.
À Cavalaire, rien n’avance, mais c’est toujours la faute des autres : de l’État, du Covid, de la guerre en Ukraine...
Pendant ce temps, toutes les villes autour de nous progressent, alors que Cavalaire dépense des
millions d’euros en études, bureau de conseils et en communication, qui ne débouchent sur rien.
Aucune échéance n’est respectée, aucune promesse tenue.
J’ai compris trop tard que le projet Cœur de Ville servait surtout de diversion à la veille des élections municipales de 2020, pour ne plus parler des affaires liées au port qui avaient déjà éclaté. Une diversion qui nous coûtera des millions d’euros.
Et quand je dis “nous”, j’inclus les résidents permanents comme secondaires, qui subissent
des hausses d’impôts depuis 2014 et la génération de demain, celle que je représente, qui devra
rembourser la dette laissée par Philippe Léonelli et son équipe.
Depuis l’annonce de sa candidature en septembre 2025, Philippe Léonelli ne mène aucune campagne et ne dresse aucun bilan de ses deux mandats.
Rien, sinon des attaques personnelles à mon égard, faute d’arguments et de vision pour Cavalaire.
Si le Cœur de Ville, c’est moi ;
si le Port, c’est celui du maître d’œuvre, contre lequel la commune a perdu plusieurs procès, révélant l’incompétence des élus pour se charger d’un projet structurant ;
si la Maison de la Nature est un échec cuisant, tant sur le plan financier que dans son apport pour la commune, avec notamment la suppression d’une association qui faisait rayonner Cavalaire sur tout le Golfe ;
alors une question s’impose : à quoi cela sert-il d’être élu, si c’est pour ne rien décider ? Et pourquoi cumuler autant de postes ?
PDG de la SPL Port Héraclea,
PDG de la SPL Maures Événements,
PDG de la SPL Golfe de Saint-Tropez Développement,
Conseiller départemental du Var.
Beaucoup de titres, beaucoup d’indemnités, pour peu de résultats concrets sur le quotidien des
habitants de Cavalaire-sur-Mer, du Golfe de Saint-Tropez et du département du Var.
La consultation citoyenne du Cœur de Ville, c’est moi qui l’ai menée, et personne n’a demandé une tour de 24 mètres avec un bar sur le toit.
Le site internet dédié à cette consultation (www.cavalairecoeurdeville.fr) a été mis en maintenance, preuve supplémentaire de la volonté d’effacer ce que les habitants ont exprimé et les résultats de cette consultation.
Quant au mail de mon départ, que M. Léonelli évoquait dans la presse il y a quelques jours, encore dans le cadre d’une attaque personnelle à mon encontre, il concerne notamment l’agression que j’ai subie sur mon lieu de travail par un membre de sa garde rapprochée, un fait que l’administration a choisi de dissimuler.
Ce mail est désormais rendu public sur le site www.cavalairenotrecommune.fr (Page Données publiques).
Je n’étais pas né dans les années 80.
Mais dans 30 ans, je serai encore là, à payer la dette d’un maire qui aura préféré dépenser l’argent du travail des habitants de notre commune, à la veille d’une élection municipale, ou peut-être à la veille d’une condamnation pour corruption, plutôt que de servir l’intérêt général.
Cavalaire mérite mieux.
Elle mérite une vision d’avenir, une vision cohérente, et surtout que ses habitants et commerçants retrouvent le droit à la liberté d’expression qu’ils ont peu a peu perdu depuis quelques années.
C’est pour cela que je continuerai à me battre, avec honnêteté et transparence, pour notre ville et
pour son avenir. Nicolas Rodriguez"
Voici un tableau permettant du juger simplement de la différence entre coûts annoncés et ceux votés. De plus, certains lots, comme le lot N°8 à 3,24 M€ HT n'ont pas été attribués le 2 octobre 2025.
Vous pouvez consulter les délibérations sur le site de la ville de Cavalaire : Actes administratifs de la commune de Cavalaire-sur-Mer
Retrouver ci-dessous les articles évoqués :
